

Chaque 22 octobre, la Journée mondiale de l’énergie nous rappelle un impératif simple : sans énergie sûre, abordable et durable, il n’y a ni prospérité ni résilience. Cet objectif – l’ODD 7 des Nations Unies – ne se résoudra pas uniquement par de grands projets nationaux. Il se joue aussi, très concrètement, au niveau des territoires. C’est là que Mini Green Power intervient : transformer des déchets verts locaux en chaleur, électricité et carbone stocké, pour une énergie plus proche, plus circulaire et plus sobre en carbone.
L’ODD 7 vise un accès universel à une énergie moderne, fiable et financièrement soutenable, tout en réduisant son empreinte environnementale. Or, beaucoup de collectivités affrontent une équation complexe : tensions sur les prix, dépendance aux importations, contraintes de réseau et gestion des déchets organiques. La réponse ne peut être unique. Elle doit combiner sobriété, efficacité, renouvelables et solutions adaptées aux contextes locaux. Valoriser des ressources sous-utilisées – comme les déchets verts – fait partie de ce mix réaliste.
L’approche est volontairement pragmatique. Mini Green Power conçoit des mini-centrales vertes dimensionnées pour des bassins de vie (zones industrielles, communautés de communes, sites agro-alimentaires…). La logique : courtes distances d’approvisionnement, flux maîtrisés, coproduits utiles. Les gisements mobilisés sont des déchets verts (bois d’élagage, tailles, résidus agricoles non alimentaires) qui, autrement, seraient peu valorisés. La production vise d’abord la chaleur utile (réseaux de chaleur, procédés), avec possibilité d’électricité lorsque le besoin local le justifie. Le tout s’inscrit dans des partenariats publics-privés, avec des plans d’exploitation et de suivi environnemental clairs.
« Notre boussole, c’est l’utilité locale : des solutions à taille humaine, interconnectées avec les besoins réels des territoires, et un impact mesurable sur les émissions comme sur la facture énergétique. » Julien Florent, Directeur Général
Le cœur technologique repose sur une valorisation thermique contrôlée : les déchets verts, pré-sélectionnés et préparés, alimentent une chambre de combustion à haute performance (combustion étagée, contrôle fin de l’air et des températures). La chaleur produite sert directement (eau chaude, vapeur, process) ou alimente un module de conversion (par exemple ORC) pour générer de l’électricité lorsque c’est pertinent.
Un élément clé est la production de biochar : un résidu solide carboné obtenu dans des conditions thermiques spécifiques. Utilisé conformément aux bonnes pratiques, il stocke du carbone sur le long terme et peut améliorer la qualité des sols (capacité de rétention d’eau, structure, vie microbienne). Cette brique “carbone” permet de coupler transition énergétique et séquestration mesurable, dans une logique d’économie circulaire : déchets → énergie utile → co-produit à valeur agronomique.
Environnement
• Réduction des émissions : substitution de combustibles fossiles pour la chaleur et, selon les cas, pour l’électricité.
• Séquestration carbone : le biochar capture durablement une partie du carbone initialement présent dans la biomasse.
• Gestion responsable des déchets : moins de brûlage à l’air libre, moins d’enfouissement, traçabilité des flux.
Économie et industrie
• Coûts énergétiques plus prévisibles : ancrage dans une ressource locale, moins exposée aux chocs de prix internationaux.
• Compétitivité des sites : chaleur à proximité des besoins, continuité de service, gains sur le traitement des déchets.
• Nouveaux métiers locaux : collecte, préparation de la biomasse, exploitation-maintenance, suivi agronomique du biochar.
Territoires
• Résilience : autonomie partielle sur des usages thermiques essentiels (process, réseaux de chaleur, bâtiments publics).
• Acceptabilité : installations à taille maîtrisée, intégrées paysagèrement, conçues pour coexister avec l’activité locale.
• Boucles courtes : une ressource de proximité devient un levier de développement (énergie + sol), au service du climat.
La transition ne se résume pas à une technologie. Elle consiste à organiser des écosystèmes où producteurs de déchets verts, collectivités, industriels et citoyens co-construisent des solutions pragmatiques, mesurables et réplicables. L’enjeu n’est pas d’opposer les filières, mais de combiner les réponses : sobriété, efficacité, réseaux de chaleur, biomasse locale, solaire, éolien, stockage, et gestion des sols via le biochar.
Le 22 octobre est une étape symbolique. Le reste de l’année, c’est sur le terrain que tout se joue : cartographier les gisements, calibrer les besoins, sécuriser la qualité des approvisionnements, mesurer les résultats (énergie livrée, émissions évitées, carbone stocké). C’est cette culture de la preuve qui fera passer l’ODD 7 du principe à la réalité.
Agir localement, c’est rendre l’ODD 7 tangible : une énergie sûre, abordable et durable qui s’appuie sur ce que le territoire connaît et maîtrise. Les mini-centrales biomasse et le biochar n’apportent pas une solution miracle, mais une brique robuste du mix, immédiatement mobilisable et compatible avec les objectifs climat. À nous, collectivement, d’en faire un accélérateur de transition – au bon endroit, pour les bons usages, avec des résultats vérifiés.
22 octobre 2025